Ombres de citoyens sur fond de drapeau national français

Citoyens et entrepreneurs, reprenez le pouvoir aux banksters, multinationales, technocrates et médias

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Sommaire - CHAPITRE VIII

L’entreprenariat, acte de résistance aux multinationales et aux bureaucraties

J’ai déjà mentionné plus ou moins les problématiques liées à certaines multinationales dont beaucoup de monde parle bien mieux que moi : évasion fiscale, lobbying et corruption, capitalisme de connivence, manipulation des médias et des masses, absence de morale, esclavagisme moderne, monopoles, destruction et empoisonnement de l’écosystème, inertie sur la transition énergétique, participation à l’hystérie sans fin de la sur-consommation…

Je rajouterai qu’il est plus facile de se déresponsabiliser quand on appartient à une grosse machine…

Inertie et malfaisance bureaucratique

Un autre point concerne à la fois les multinationales, les grands entreprises du public et du privé : le management bureaucratique.

Tapisserie d'un artiste textile norvégien - Crédits Bosc d’AnjouCrédits : Bosc d’Anjou sur Flickr, License CC BY-NC-SA 2.0, pas de modifications

Avec le fonctionnement des individus, on pourrait faire facilement le parallèle entre le monde politique et celui de l’entreprise. Pour faire court, en gros il y a ceux qui bossent et qui aiment leur boulot, et puis il y a ceux qui sont là pour profiter du système… Il y en a à tous les étages, à tous les niveaux du personnel. Ici je vais surtout parler de ceux qui veulent le pouvoir et font donc de la “politique” (la mauvaise…). Ces derniers sont parfois dans la bureaucratie et le “management” de grosses entreprises publiques et privées (je ne parlerai pas des syndicats, ça mériterait pourtant qu’on s’y attarde…). Héritage des 30 glorieuses où on avait beaucoup d’argent et que l’on pouvait créer beaucoup de postes, culture communautaire et de cooptation de grandes écoles, ces individus ont proliféré et passent leur temps à justifier leur propre poste en créant du process et du contrôle (qui dépassent les exigences de sécurité, de productivité et de rentabilité, qui devraient être les seules préoccupations), c’est à dire en emmerdant ceux qui bossent vraiment, qui font tourner la boutique, qui ramènent le pognon et la marge, ceux qui sont en première ligne, au feu, au chevet, etc. Et oui, il faut en faire, de la marge, pour payer tous ces gens qui ne servent à rien ou qui profitent du système. Le principal objectif de certains d’entre eux est d’essayer de se rendre indispensables, de prendre du pouvoir et augmenter leurs revenus par ce biais. Tous leurs comportements consistent à utiliser les autres pour pouvoir accéder au poste supérieur, à récupérer les lauriers du travail de ceux qui bossent, tout cela pour grimper dans la hiérarchie.

Ceux d’entre vous qui connaissent les grandes entreprises privées ou publiques savent très bien de qui et de quoi je parle. En ce qui me concerne, mon boulot de consultant ergonome depuis 25 ans m’a souvent amené à analyser des organisations et à travailler et côtoyer des managers dans de grosses entreprises privées et publiques. J’en ai souvent rencontré, des opportunistes pathologiques. J’ai même été salarié dans de grosses agences, heureusement pas longtemps, où j’ai croisé ce genre d’individus.

Le drame, c'est que cette technocratie ne fait que générer de la complexité et de l'inertie, et pire, elle finit par rendre le système coûteux, improductif, inefficace et dangereux, incapable de gérer des crises mortelles et même les provoquer ou les amplifier.

Schéma des organismes de santé en France"Usine à gaz" des organismes de santé en France
Par Jeda — Travail personnel, CC BY-SA 3.0

Entreprenariat : un espace de liberté, protégé et des plus réactifs

L’entreprenariat, les petites structures sont dans un espace où les prédateurs du CAC 40 ne peuvent pas les dévorer. Quand les entreprises sont à échelle humaine, pas de bureaucratie possible. Plus il y aura de petite structures, moins les monstres seront forts.
Les petits structures se différencient des monstres bureaucratiques par leur absence d’inertie. Les petits peuvent donc s’adapter, changer et innover beaucoup plus vite que les gros.

Pas de malentendu ou de manichéisme : je n’ai pas dit que les entrepreneurs sont les gentils sauveurs du monde….

Pour compléter ce que je viens d’écrire, je précise que dans les grandes entreprises (privées ou publiques) j’ai déjà rencontré de bons managers et leaders, exemplaires d’intégrité et d’humanisme, et certains d’entre vous en ont rencontré, ou même en sont ou l’ont été, puis sont peut être aussi “sorti du système”. A l’inverse, nous pourrons trouver parfois, dans les rangs des entrepreneurs, des psychopathes, des harceleurs et autres nuisibles pour leurs congénères. Une première différence avec les grosses entreprises c’est que ceux-là pourront moins se cacher derrière la bureaucratie.

La petite entreprise est conforme aux lois naturelles

La différence qui explique que je présente l’entreprenariat comme une solution c’est qu’un énorme système mondial qui vacille est beaucoup plus dangereux qu’une petite boite qui déconne parmi la multitude… C’est une loi naturelle (et systémique).

Et il en va de même pour les groupes humains et les éco-systèmes…

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