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Ce qui n'est pas partagé est perdu

Les modes de vie cherchant à optimiser l'autonomie, la résilience et la collaboration à l'échelle du quartier, du hameau, du village, sont une question de sécurité et d’anticipation des risques de ruptures de la normalité à caractère plus ou moins exceptionnel. Ce sont des façons de vivre au quotidien consistant à prendre ses responsabilités d’être humain, et plus que cela, un chemin de liberté et la construction d'un monde meilleur. Dans un monde sans cesse complexifié et de plus en plus fragilisé où le confort routinier procuré nos systèmes de support génère un égoïsme inhibiteur de solidarités et de collaborations locales et créant de fortes dépendances pour assurer nos besoins fondamentaux. C'est une réalité oubliée, occultée, anxyogène...

Ce billet est le texte complet de mes réponses à une interview pour un article collectif "Comment l’UX bouleverse la communication" pour La Réclame, principal média français dédié à la créativité dans le monde de la communication. J'y aborde la définition de l'expérience utilisateur, sa place dans les agences et dans les dispositifs de communication....

Aujourd'hui, un utilisateur interagit bien souvent avec une marque, un service, une administration, une boutique, via plusieurs points de contacts, des "canaux", selon ses préférences, ses habitudes, ses contraintes, ses équipements, les différents contextes d'utilisation. Le monde numérique et physique sont maintenant imbriqués, et une multiplicité de combinaisons sont souvent possibles pour l’utilisateur. Cette multi-canalité revêt plusieurs aspects : multi-canal, cross-canal, omni-canal. L'enjeu est là : mieux toucher et servir l'utilisateur, le client. Et le défi est de taille : offrir la cross-canalité impose de donner l’impression à l’utilisateur qu’il suit un processus unique, fluide, et une expérience agréable, supportée par un système et des organisations souvent complexes....